Une conférence sur l’Azerbaïdjan organisée à l’Assemblée nationale française
Une conférence sur le thème « Caucase du Sud : Comprendre un voisin de l’Europe » a été organisée par le Centre d’Analyse de la Politique Etrangère (CAPE) à l’Assemblée nationale française.
Le directeur de la Publication du CAPE, Didier Chaudet, a donné des informations sur le paysage géopolitique du Caucase du Sud. Didier Chaudet a dit que la conférence portait sur l’Azerbaïdjan, marquant que l’évolution politique, sociale, sécuritaire et diplomatique du Caucase du Sud avait un impact direct sur l’Europe et était dans ses intérêts.
En abordant le rôle de l'Azerbaïdjan dans la région, il a parlé de ses relations avec les grands Etats voisins, ainsi que des intérêts des principaux pays du monde pour l’Azerbaïdjan, ainsi que des gigantesques projets internationaux lancés à l’initiative de ce pays.
Didier Chaudet a également parlé du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan concernant le Haut-Karabagh, de l’expulsion d'un million d'Azerbaïdjanais de leur terre natale, marquant qu’il était temps que la France contribue au règlement de ce conflit.
Sébastien Boussois, chercheur associé à l'Université Libre de Bruxelles, a parlé du rôle de l'Azerbaïdjan dans l’assurance de la sécurité énergétique de l'Europe. Il a déclaré que la mer Caspienne possédait de grandes réserves d’hydrocarbures et l’Azerbaïdjan jouait un rôle crucial dans la sécurité énergétique de l’Europe. Il a qualifié l’Azerbaïdjan de géant du Caucase pour ses ressources pétrolières. Sébastien Boussois a également informé les participants de la politique de diversification des moyens de transport du pétrole, des oléoducs géants comme Bakou-Tbilissi-Supsa et Bakou-Tbilissi-Ceyhan.
Gil Mihaely, historien et journaliste, et Said Musayev, chercheur en sciences politiques, sont eux aussi intervenus lors de la conférence.
Après les interventions, les participants ont trouvé des réponses à leurs questions.
Dans son interview à l'AZERAC, Didier Chaudet a souligné le rôle de ce genre de conférence dans la promotion de l’Azerbaïdjan. Il a dit qu'il était important de fournir des informations détaillées sur l'Azerbaïdjan aux députés à l'Assemblée nationale française, aux analystes politiques, et qu’il y en avait besoin. « Des informations détaillées sur tous les domaines ont été fournies, le conflit du Haut-Karabagh a été abordé. Les grandes puissances devraient déjà changer d’approche. On doit mettre fin aux approches anciennes.
Julien Borowczyk, membre du groupe d'amitié France-Azerbaïdjan à l'Assemblée nationale, a évoqué l'importance de la conférence et a souligné qu’elle contribuait considérablement à mieux connaître l'Azerbaïdjan. Le député a noté que ce pays était bien connu à Paris et a souligné l'importance d'organiser déjà des actions promotionnelles dans les provinces. « Certains députés ont visité le Haut-Karabagh et des accords ont été signés avec certaines villes françaises. Tout cela constitue un deux poids, deux mesures. Si la France souhaite être amie de l'Azerbaïdjan, elle doit respecter son intégrité territoriale », a estimé Julien Borowczyk.